SAMEDI 10 JUIN • 20H30 > 21H30

NOUVEAU SIÈCLE, AUDITORIUM
JEAN-CLAUDE CASADESUS

TARIF A / CONCERT N°20

Kotaro Fukuma © L. Cousin

Kotaro Fukuma © L. Cousin

BALLADE N°1 & CONCERTO N°2
DE CHOPIN

Concert symphonique

Thématique Chopin

Piano Kotaro Fukuma
Orchestre National de Lille 
Direction Jean-Claude Casadesus

CHOPIN Ballade n°1 (pour piano seul)
CHOPIN Concerto n°2 (pour piano et orchestre)

Comme le n°1, le Concerto n°2 est une œuvre de jeunesse de Chopin. C’est une musique typique des études polonaises de l’auteur, mais également l’une de ses rares pièces avec orchestre. Le style s’inspire clairement du « stile brillante » des concertos de l’époque. Le mouvement lent, intitulé Larghetto, est l’un des chefs-d’œuvre absolus de Chopin et assurément la plus belle musique que le compositeur ait écrite pour orchestre. Merveilleusement libre et brûlant, ce bijou sera dirigé par Jean-Claude Casadesus et interprété par le brillant pianiste japonais Kotaro Fukuma qui donnera également en première partie la célèbre Ballade n°1.

Coup de projecteur sur…
la Ballade n°1 de Chopin

  • La Ballade n°1 de Chopin est l’une de ses œuvres les plus populaires.

  • Entamée en 1831, la composition fut achevée à Paris en 1835, puis éditée en 1836.

  • Le titre de “Ballade” serait venu à Chopin en lisant les livres de l’écrivain polonais Mickiewicz. S’il n’a jamais avoué l’origine de son inspiration, il semble que Chopin ait chanté dans cette première ballade toute la douleur de l’exil. Des échos de danses polonaises se font en effet entendre avec une mélancolie déchirante.

  • En 1836, Robert Schumann écrit au sujet de l’œuvre : « J’ai écouté une nouvelle Ballade de Chopin. Elle me semble être l’œuvre la plus proche de son génie (mais pas la plus brillante). Je lui ai même dit que c’était ma préférée de toutes ses œuvres. Après une longue pause de réflexion, il m’a dit avec insistance : « Je suis heureux, car moi aussi je l’aime le plus, c’est mon œuvre la plus chère ».

  • De son côté, Franz Liszt considérait la Ballade n°1 comme une « odyssée de l’âme de Chopin ».