DIMANCHE 11 JUIN • 14H30 > 15H30

CONSERVATOIRE

TARIF B / CONCERT N°27

Duo Geister © D.R.

Duo Geister © D.R.

DUO GEISTER
DAVID SALMON
& MANUEL VIEILLARD

Récital deux pianos

Thématique Chopin

Pianos David Salmon et Manuel Vieillard

Schubert Rondo / Quatre polonaises / Fantaisie en fa mineur
Schumann Andante et variations pour deux pianos
Chopin Rondo pour deux pianos

Unanimement remarqués pour leur symbiose artistique et sonore, David Salmon et Manuel Vieillard ont remporté en 2021, avec leur duo de piano, le premier prix du prestigieux Concours International de l’ARD Munich, ainsi que cinq prix spéciaux. Dans ce concert, leur Duo Geister montrera toute l’étendue de ses talents avec l’un des chefs-d’œuvre absolus du piano à quatre mains (la Fantaisie en fa mineur de Schubert) et deux pépites romantiques du répertoire pour deux pianos (Schumann et Chopin). Les deux musiciens, qui jouent ensemble depuis plus de dix ans, sont aussi à l’aise dans l’intimité d’un seul piano (David dans le grave, Manuel dans l’aigu) que dans la puissance quasi orchestrale des deux pianos.

Coup de projecteur sur…
la Fantaisie en fa mineur de Schubert

  • Malgré la brièveté de sa vie, Schubert a écrit près de mille œuvres. Dans ce gigantesque corpus, on distingue, selon le Catalogue Deutsch, 38 partitions pour piano à quatre mains et 149 pour piano à deux mains, un nombre exceptionnel, beaucoup plus élevé que chez Mozart ou Beethoven.
  • Schubert a beaucoup écrit pour piano à quatre mains, car il destinait ces œuvres à ses amis et élèves lors de soirées appelées Schubertiades. Les pièces avaient souvent une dimension pédagogique et amicale pour que chacun puisse jouer la musique selon son niveau.
  • La Fantaisie en fa mineur date de la toute dernière année de la vie de Schubert (1828), celle où il compose ses plus grands chefs-d’œuvre, tels les trois dernières sonates pour piano ou le sublime Trio. Conscient de l’importance de la pièce, le compositeur ajouta un numéro d’opus sur le manuscrit et la dédia à la Comtesse Caroline Esterházy dont il était amoureux.
  • La Fantaisie se joue d’un seul trait, avec quatre parties enchaînées. À l’intérieur d’un mouvement, Schubert joue avec le silence de façon saisissante.